"Jusqu'à la mort de mon frère jumeau..." : la confidence émouvante d'Emmanuel Moire dans Un dimanche à la campagne

 Le chanteur a livré un témoignage poignant sur la disparition tragique de son frère jumeau sur France 2 face à Frédéric Lopez ce dimanche 10 novembre 2024.



Emmanuel Moire était l'un des invités de Frédéric Lopez ce 10 novembre dans Un dimanche à la campagne. À la fin de l'émission, l'animateur est revenu sur l'histoire du deuxième album Équilibre du chanteur, publié en avril 2009, dans lequel se trouve la chanson Sois tranquille, dédiée à son frère jumeau Nicolas.


La décision la plus douloureuse prise Emmanuel Moire et sa famille

Ce dernier est décédé le 28 janvier 2009, une quinzaine de jours après avoir été renversé par un chauffard, alors qu'Emmanuel Moire terminait l'écriture de son album. Après l'avoir placé dans le coma, les soignants ont constaté au bout de deux semaines qu'"au niveau du cerveau, cliniquement, il n'y avait plus personne". Ils ont alors placé la famille de Nicolas face au pire dilemme, à savoir de choisir de le maintenir en vie ou non. "Je me souviens être avec mes parents de chaque côté, avec les médecins (en face), j'ai des images très claires de ce moment-là où je sens mes parents complètement démunis, et je suis aussi dans le désarroi", a raconté l'ex-star du Roi Soleil. Dans ce moment de "violence" et de "douleur", "on a décidé de le laisser partir", a expliqué Emmanuel Moire.


Emmanuel Moire raconte le don d'organes et le deuil

Les médecins leur ont ensuite proposé le don d'organes pour aider des patients en attente de greffe, ce que l'artiste a accepté. En évoquant cela, le comédien de Demain nous appartient a été submergé par l'émotion : "Je pense que c'est chouette que... Pardon... Que ça aide quelqu'un d'autre à vivre mieux". Après avoir retiré ses lunettes et séché ses larmes, Emmanuel Moire a fait une confidence : , je ne me suis jamais posé la question que j'étais jumeau. C'est au moment où je le perds que je m'en rends compte. J'avais le sentiment que j'avais une partie de moi qui n'existait plus. Il y avait un vide. Ça a été un long chemin pour apprendre à vivre sans mon frère, et des années après, constater que ce n'est pas vivre sans mais vivre avec, mais autrement. Mais ça restera... Une grande blessure et beaucoup de souffrance". Aujourd'hui, malgré tout, il va de l'avant : "Tant que je suis traversé par tout ça, je suis vivant".

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