"C'est dommage mais..." : Catherine Marchal joue dans L'Art du crime, elle nous confie son seul regret sur la série avec Nicolas Gob et Éléonore Bernheim

 Outre le retour de L'Art du crime, lundi 3 février sur France 2, l'autre bonne surprise de ce come-back est la participation de Catherine Marchal dans un rôle pas piqué des hannetons, celui de Patricia Richter, auteure de romans à l'eau de rose. Rencontre.



Lundi 3 février, France 2 a la bonne idée de proposer la nouvelle saison de L’Art du crime avec un premier épisode diffusé ce lundi 1er février (notre avis) et un second, la semaine prochaine. Les complices Éléonore Bernhem et Nicolas Gob retrouvent Florence Chassagne et Antoine Verlay, toujours tourmentés par leurs sentiments amoureux. Surtout ils doivent arrêter un meurtrier qui en veut à une célèbre auteure, dont les romans à l’eau de rose se vendent comme des petits pains. Une romancière interprétée avec gourmandise par Catherine Marchal.


"Patricia Richter est un personnage extrêmement égocentrique" : Catherine Marchal nous en dit plus sur son personnage de L'art du crime

Nongnghiepqueta.site : Votre personnage, Patricia Richter, c'est une sacrée personnalité ! Si vous deviez la présenter à vos amis, que diriez-vous ?

Catherine Marchal. C’est une auteure à succès qui écrit des romans abominables ! Elle est sûre d’elle et de sa perfection. Elle est aussi persuadée d'être indispensable partout et d'avoir toujours raison. Elle a des idées arrêtées sur la vie, le couple... Malgré tout, elle a une intelligence et un instinct qui ne sont pas si faux que ça. Ils sont même assez justes. C'est énervant. [Elle rit.]


Est-ce qu’elle va faire avancer la relation entre Florence et Antoine ?

Oui, elle les force un peu mais sans le vouloir parce qu'elle est surtout tournée sur elle-même. Patricia Richter est un personnage extrêmement égocentrique. Elle ne se rend pas bien compte de l'impact qu'elle a réellement parce qu’elle ne pense qu’à ses livres, à observer et à s'introduire dans la vie des autres.


Il y a un autre personnage égocentrique dans cette série : celui de Philippe Duclos, qui joue le père de Florence...

Ah, Philippe Duclos, quel bonheur ! J'étais ravie de tourner avec lui. Franchement, quand j’ai vu que j'avais autant de séquences avec lui, j'étais extrêmement heureuse. J’adore ce comédien, je connaissais sa carrière bien sûr, mais nous ne nous connaissions pas. Le risque quand on rencontre les personnes qu'on admire c'est que l'on peut être déçu par par leur comportement. Et bien non, pas là ! J'ai été très surprise par sa modestie, son professionnalisme. Il n'a jamais deux fois la même prise, on a l'impression qu'il réinvente le texte à chaque fois, il est extrêmement investi. Il s'éclate, il est génial et hyper heureux d'être là. C'est un grand comédien qui n'est pas assez employé.


L'Art du crime : Catherine Marchal, emballée par sa participation à la série artistico-policière de France 2

Vous avez l'air d’avoir apprécié ce tournage ?

Oui, j'étais conquise dès la proposition. Puis, en commençant à lire le scénario, je me disais que ce qui attendait mon personnage était bien, et, au fur et à mesure que je tournais les pages, je me disais “ce n'est pas bien, c'est super” ! C'est incroyable d'avoir pu autant développer un personnage invité comme celui de Patricia Richter, parce qu’elle n’est pas là en décor, elle amène plein de choses à l'intrigue, à la comédie aussi et au renouvellement des rapports entre les autres personnages. C'était passionnant à faire.


Qu'est-ce qui vous a le plus surprise ? e jouer dedans ?

Oui, bien sûr, je l'avais regardée. Je connaissais les comédiens [Nicolas Gob, Eléonore Bernheim, Benjamin Egner et Salomé Partouche, ndlr] parce que figurez-vous que nous sommes dans la même agence. [Elle rit.] C'était un hasard de se retrouver là.


Qu'est-ce qui vous a le plus surpris ?

Quand on participe à un projet et que l’on interprète un personnage, on est plus focus sur l'écriture qu’un téléspectateur qui regarde le produit fini devant sa télé. Et là, je me suis rendu compte à quel point il y avait un soin incroyable apporté à l'écriture. Et en ce qui concerne les détails sur l'art et les artistes, tout est extrêmement bien documenté, rien n'est romancé. C'est un travail colossal ! C'est sans doute pour cette raison qu'il n'y a que deux épisodes à chaque fois. C’est dommage mais ça demande énormément de travail d'écriture. Sans oublier les décors, la charte graphique de la série, les lumières, etc. Il y a quelque chose d'un peu unique comparé à celles que l’on voit à la télé. Ça fait du bien. La chef du bateau, la réalisatrice Floriane Crépin, était très précise, elle savait exactement ce qu’elle voulait et ne lâchait rien jusqu'à ce qu’elle l’obtienne. C’est précieux parce que le résultat est là.

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