"Je ne sais pas draguer !" Solène Hébert explique en quoi elle est l'opposée de son personnage dans Alexandra Ehle

 Nongnghiepqueta.site a interviewé Solène Hébert. Celle qui incarne Victoire dans Demain nous appartient joue les guests dans l'épisode inédit d'Alexandra Ehle, diffusé ce mardi 18 mars 2025 sur France 3.

Ce mardi 18 mars 2025, Solène fait quelques infidélités à Demain nous appartient. L'interprète de Victoire rejoint en effet la troupe de la bien nommée série policière Alexandra Ehle, le temps d'un épisode, diffusé ce soir à partir de 21h05. Intitulée L'effet miroir, cette nouvelle enquête voit la fantasque médecin-légiste incarnée par Julie Depardieu face à une affaire pour le moins étonnante : les corps de deux jumeaux ont été retrouvés sans vie, dans la même position mais à deux endroits différents ! Pour Antoine (Bernard Yerlès), l'investigation va l'amener à interroger une certaine Pénélope, une jeune femme surfeuse au caractère bien affirmé... Nongnghiepqueta.site a rencontré son interprète, Solène Hébert, marraine de l'association Juste Humain.

"Je ne sais pas draguer !", Solène Hébert explique en quoi elle est l'opposée de son personnage dans Alexandra Ehle

Nongnghiepqueta.site : Quand vous recevez cette proposition d'Alexandra Ehle, qu'est-ce qui est le plus excitant : participer à cette série ou jouer ce personnage de Pénélope ?

Solène Hébert : Honnêtement, les deux ! J'étais très contente de rejoindre l'équipe le temps d'un épisode et j'étais très heureuse de présenter un personnage totalement différent de ce que je fais d'habitude. C'est toujours intéressant de sortir un peu de l'étiquette qu'on a rapidement dans ce métier-là. J'étais très heureuse de relever le défi et de défendre ce personnage.

Mais justement, Pénélope n'a pas froid aux yeux, notamment dans la séduction. Est-ce amusant de jouer cet aspect-là, cette séduction vraiment poussée à fond ?

Très amusant. Et c'est justement ce qui m'a plu. Pénélope est hyper cash, hyper libre, hyper assumé. Très mante religieuse. Elle est totalement en dehors des codes normés. C'était chouette à défendre, oui.

N'est-ce pas trop dur de garder son sérieux dans certaines séquences de séduction vraiment éhontée ? Notamment dans les scènes d'interrogatoire...

Si ! Mais ce qui a surtout été dur, c'était de trouver le bon équilibre parce qu'elle est quand même très, très cash ! Et parfois à des moments pas vraiment à propos. Plus que l'interrogatoire, je pense à la première scène où on la voit, elle fait du rentre-dedans aux enquêteurs alors que, à quelques mètres à peine, il y a le corps de la victime ! Dès le départ, elle est directe dans la séduction. Donc ce qui a été compliqué, c'est de trouver ce bon équilibre avec tous ces éléments contradictoires et de rendre crédible ce moment-là. On a pas mal cherché sur le plateau.

Concernant la séduction, êtes-vous proche de ce personnage ?

Oh non, pas du tout ! Le personnage est très loin de moi. Je ne sais pas draguer ! Vraiment, absolument pas !

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Il y a donc cette part de séduction, mais il y a aussi une part de douleur. On s'aperçoit dans une scène que cette séduction est en réalité un masque.

C'est bien plus intéressant. Il y a plusieurs couches. Sinon, ça serait trop léger. J'ai essayé de chercher un moteur à son comportement, parce qu'il faut toujours partir d'une vérité et d'un moteur plus profond que ce qu'on montre en surface. J'avais justement pris le parti pris de me dire que, pour elle, la séduction était son mécanisme de défense, une protection, un bouclier. Cela lui permet aussi d'être finalement plus dans l'attaque que dans la position de victime. Mais il y a une vraie fragilité derrière.

Est-ce que amusant de changer de registre via Alexandra Ehle ?

Oui ! Je suis sur une quotidienne depuis longtemps. J'adore être sur Demain nous appartient. J'adore mon personnage de Victoire mais ça fait toujours une vraie bouffée d'oxygène de faire d'autres projets, de rencontrer d'autres équipes, d'aller dans un autre endroit et de se mettre dans la peau d'un autre personnage. On revient à la création. Les auteurs de DNA me surprennent tout le temps et j'ai toujours de nouvelles choses à jouer mais là, c'est vraiment repartir sur la création d'un personnage qui, en quelques séquences à peine, doit exister.

C'est donc aussi une manière de se régénérer en tant que comédien ?

Totalement. Et je pense que tous les acteurs d'un feuilleton ont cette même expérience. Quand on revient d'un autre tournage, on est chargé d'autre chose, d'une autre direction d'acteur, d'une autre vision et ça fait du bien. Je pense que c'est vraiment nécessaire de faire ça parce que c'est un métier où il faut sans cesse apprendre et ne jamais se reposer sur des acquis.

Y a-t-il des séries existantes dans lesquelles vous aimeriez justement jouer ?

J'adorerais faire un film ou une série d'époque. J'adore les regarder et cette ambiance-là. Je ne lis que des livres du 19e siècle. C'est vraiment une époque que j'adore. Sinon j'aimerais jouer un personnage "badass", un rôle plus physique.