Sa rentrée sans invité politique, la perte de fréquence de C8, «TPMP»... Ce qu’il faut retenir de l’interview Yann Barthès dans La Tribune Dimanche

 L’animateur de «Quotidien» donne un grand entretien ce dimanche, à la veille de sa rentrée sur TMC. Il dévoile ses projets, revient sur son audition à l’Assemblée nationale en mars dernier et évoque son concurrent Cyril Hanouna.



La dernière interview de Yann Barthès  remonte à deux ans. C’est dire si l’animateur de «Quotidien» se fait rare. Ce dimanche 1er septembre, à la veille de sa rentrée sur TMC, le journaliste a accordé un entretien à La Tribune Dimanche  dans lequel il tire le bilan de la saison écoulée et dévoile les nouveautés de cette année, comme le retour des humoristes Alison Wheeler, Vincent Dedienne et Nora Hamzawi occasionnellement ou encore une émission spéciale autour de Michel Denisot pour fêter les 20 ans du «Grand Journal» mais aussi les 80 ans de celui qu’il l’a lancé.


L’homme fort du groupe TF1 est également revenu sur son audition à l’Assemblée nationale. En mars dernier, avec son producteur Laurent Bon et des dirigeants de sa chaîne, il répondait aux questions des députés sur la ligne éditoriale de son émission principalement. Vêtu d’une veste polaire, il avait été décrit comme «arrogant» par le président de la commission d’enquête Quentin Bataillon. «J'ai eu l'impression d'être traité comme un chauffard, alors que je respecte tous les feux rouges», résume-t-il aujourd’hui. «C'est tout à fait normal de répondre aux députés. Mais le problème, c'est qu'une représentante de Bangumi avait déjà été entendue un mois auparavant par cette même commission». 


Interrogé également sur la décision de l’Arcom fin juillet de ne pas renouveler la fréquence de C8 à compter du 1er mars 2025, chaîne qui héberge son concurrent direct Cyril Hanouna avec «Touche pas à mon poste!», Yann Barthès répond : «Jamais je ne me réjouirai de la fermeture d'une chaîne. Une chaîne, ce n'est pas un seul animateur, mais des centaines de personnes. J'ai une pensée sincère pour tous les salariés de C8 et du groupe Canal+, auquel j'ai appartenu. Ça me fait mal au cœur». Sur «Touche pas à mon poste!» qui ne le ménage jamais, il tient à souligner «que certains propos qui ont été tenus et qui nous visaient – que ce soient des menaces physiques ou des insultes – relèvent moins de la liberté de parole que du harcèlement et de la violence». Et de refuser tout commentaire supplémentaire «pour ne pas remettre une pièce dans la machine». «Je n'ai pas spécialement envie de parler de Cyril Hanouna», confie-t-il encore.


L’autre information de cet entretien est sa décision de ne plus recevoir d’invités politiques sur son plateau en cette rentrée. «Les politiques 

sont devenus inaudibles et déroulent leurs éléments de langage sur tous les plateaux, justifie l’intéressé. J'ai en tête une interview que j'ai faite cette saison avec Manon Aubry. Elle commençait une phrase et j'étais capable de la finir car je l'avais entendue pendant une semaine». Il se défend aussi de tout militantisme comme ses détracteurs aiment le décrire. «Nous, on n'est contre personne», assure-t-il avant d’indiquer avoir reçu des personnalités de droite comme notre consœur du Figaro Eugénie Bastié, Éric Ciotti ou François-Xavier Bellamy. «Dans la rédaction, il y a des gens de gauche et de droite. Personne ne peut dire pour qui j'ai voté à la dernière élection», conclut-il sur le sujet.

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