BILLET. Demain nous appartient : Marianne Delcourt galère, et sans sadisme, ça n'est pas pour nous déplaire

 Dans la peau de Marianne, Luce Mouchel se la joue virtuose dans les rires comme dans les larmes. Courtisé par deux hommes, son personnage se retrouve au coeur d'un triangle amoureux. Et nous, on adore la voir se débattre avec ses sentiments et ses contradictions.



"Liberté, Supériorité, Fraternité" telle pourrait être la devise de Marianne Delcourt (Luce Mouchel). Et même si sa fraternité est toute relative, ou du moins à géométrie variable, même si elle est capable de se montrer parfaitement odieuse, y compris avec ses proches, il y a quelque chose d’absolument irrésistible dans ce personnage. Ni Sébastien Perraud (Xavier Deluc) ni Alain Lehaut (Christian Vadim) ne dira le contraire. Désormais officiellement en lice pour conquérir le coeur brisé de Dame Marianne, on leur souhaite bien du courage ! Le procureur a beau avoir une longueur d’avance, son concurrent, plus terrien, est un outsider aux multiples ressources. Dans sa mission séduction, il peut compter sur le soutien de sa belle-fille, Soïzic (Charlie Nune). Un soutien intéressé puisque l’hôpital, jamais à court de ragots, bruisse déjà de savoir Marianne doublement courtisée. Les paris sont donc lancés. Soïzic joue gros et déteste perdre.


Elle mise tout sur son beau-père et ne va pas ménager ses efforts pour que sa cheffe de service ne se trompe pas de bras. Sauf que, personne ne dicte sa conduite à Marianne. Alors, pour déjouer tous les pronostics, la voilà qui prend le large. Ses deux mois d’absence devraient lui permettre de mettre de l’ordre dans ses idées et d’apaiser son coeur. Espérons qu’à son retour, la course reprenne de plus belle parce que si les intrigues policières tirent parfois à la ligne (on se souvient notamment des cinq semaines passées à souffrir devant l’intrigue de la grotte), on se surprend à espérer que celle-ci s’éternise. Voir Luce Mouchel puiser la teinte parfaite dans sa palette de jeu est toujours jubilatoire. Pour s’en convaincre, il suffit de voir la manière dont elle s’est drapée dans un voile de tristesse sans pour autant se départir de sa férocité à l’égard de ses congénères, après que les auteurs lui ont volé son mari de fiction en le faisant mourir dans un ultime acte de bravoure.


Tout comme Mona et son Joël, la série n’oublient pas qu’on aime à tout âge. C’est juste un tout petit peu plus compliqué. Guettons avec curiosité et délectation, la manière dont Marianne va revenir et comment ses prétendants vont la jouer en l’attendant.


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